L'ÉGYPTIENNE
Disponible
Nombre de pages : 20
Dimensions : 135 mm x 170 mm
Poids : 50 gr
Prix : 3.00 €
Livre broché
EAN : 9791090424722
Distributeur : AMALIA DISTRIBUTION
Nombre de pages : 20
Dimensions : 135 mm x 170 mm
Poids : 50 gr
Prix : 3.00 €
Livre broché
EAN : 9791090424722
Distributeur : AMALIA DISTRIBUTION
Auteur(s) : Raymond Penblanc
Editeur(s) : LUNATIQUE
Date de parution : 2 avril 2016
Genre(s) : Littérature générale (3435)
Langue(s) du texte : Français
Cet été-là, l’été de ses 17 ans, le narrateur décide de partir à la rencontre
d’Arthur Rimbaud. Pas du côté de Charleville, où il est né, pas dans les
Ardennes où il a beaucoup vadrouillé, pas en Belgique où il a souvent mis
les pieds. Il choisit de se rendre à Marseille, très précisément à l’hôpital
de la Conception, puisque c’est là que l’homme-aux-semelles-de-vent est
venu mourir.
Poussé par une audace qui m’avait toujours fait défaut jusqu’ici, j’ai marché
vers elle. La fille était jolie, brune et très mate de peau, avec de grands
yeux noirs pétillants, prénommée Leila, rebaptisée Lila, car elle adorait cette
fleur, son parfum, ses couleurs. Je lui ai dit que j’avais 17 ans, que je m’appelais
Arthur, que je descendais tout droit de Charleville-Ardennes, et que je
n’avais jamais vu la mer. Comme Rimbaud alors, s’est, sans une once de
malice, exclamée Lila, qu’une telle coïncidence ravissait.
d’Arthur Rimbaud. Pas du côté de Charleville, où il est né, pas dans les
Ardennes où il a beaucoup vadrouillé, pas en Belgique où il a souvent mis
les pieds. Il choisit de se rendre à Marseille, très précisément à l’hôpital
de la Conception, puisque c’est là que l’homme-aux-semelles-de-vent est
venu mourir.
Poussé par une audace qui m’avait toujours fait défaut jusqu’ici, j’ai marché
vers elle. La fille était jolie, brune et très mate de peau, avec de grands
yeux noirs pétillants, prénommée Leila, rebaptisée Lila, car elle adorait cette
fleur, son parfum, ses couleurs. Je lui ai dit que j’avais 17 ans, que je m’appelais
Arthur, que je descendais tout droit de Charleville-Ardennes, et que je
n’avais jamais vu la mer. Comme Rimbaud alors, s’est, sans une once de
malice, exclamée Lila, qu’une telle coïncidence ravissait.