JOSEPH ROSSÉ (1892-1951) - Alsacien interdit de mémoire

Disponible
Nombre de pages : 440
Dimensions : 170 mm x 240 mm
Poids : 1172 gr
Prix : 20.00 €
Livre broché
EAN : 9782367470252
Distributeur : PLM DIFFUSION
Nombre de pages : 440
Dimensions : 170 mm x 240 mm
Poids : 1172 gr
Prix : 20.00 €
Livre broché
EAN : 9782367470252
Distributeur : PLM DIFFUSION
Auteur(s) : michel krempper
Editeur(s) : YORAN EMBANNER
Collection : HISTOIRE DES PEUPLES
Date de parution : 28 mai 2016
Genre(s) : Histoire
Langue(s) du texte : Français
Michel Krempper s’attaque ici à la biographie d’un personnage-clé de cette histoire pour la période de l’entre-deux-guerres. Celui qui, lorsque l’Alsace porte au plus haut les revendications autonomistes, a occupé la position la plus éminente : député de Colmar, Joseph Rossé, porte-voix de la Volkspartei, le principal parti alsacien (chrétien-démocrate). Né en 1892, à l’époque du Reichsland Elsaß-Lothringen, dans le Sundgau welsche, c’est cependant à Colmar qu’il exerce ses diverses fonctions et responsabilités : enseignant, syndicaliste chrétien, puis, après son injuste éviction de la fonction publique, rédacteur en chef du principal quotidien catholique alsacien, l’Elsässer Kurier, directeur des éditions Alsatia, conseiller général du Haut-Rhin, et surtout député, à qui ses électeurs colmariens accorderont par trois fois leur confiance. C’est également à Colmar qu’il vivra pendant l’annexion de l’Alsace par le Troisième Reich.
J. Rossé aidera des milliers de compatriotes persécutés par les nazis — prisonniers politiques, comme Robert Schuman, le futur « père de l’Europe », menacés de déportation, condamnés à mort, otages pris par centaines — en utilisant l’aura dont il disposait aux yeux de l’occupant, du fait de ses deux incarcérations sous la Troisième République comme autonomiste.
J. Rossé aidera des milliers de compatriotes persécutés par les nazis — prisonniers politiques, comme Robert Schuman, le futur « père de l’Europe », menacés de déportation, condamnés à mort, otages pris par centaines — en utilisant l’aura dont il disposait aux yeux de l’occupant, du fait de ses deux incarcérations sous la Troisième République comme autonomiste.