ADAM ET BÉRÉNICE
Disponible
Nombre de pages : 84
Dimensions : 150 mm x 210 mm
Poids : 122 gr
Prix : 14.00 €
Livre broché
EAN : 9782368685174
Distributeur : STELLAMARIS
Nombre de pages : 84
Dimensions : 150 mm x 210 mm
Poids : 122 gr
Prix : 14.00 €
Livre broché
EAN : 9782368685174
Distributeur : STELLAMARIS
Auteur(s) : PM Sivadier
Editeur(s) : STELLAMARIS
Date de parution : 21 novembre 2018
Genre(s) : Littérature générale
Langue(s) du texte : Français
Et lorsque j’apprendrai que j’aurais pu dévoiler mes cartes
Que j’aurais pu d’un geste effacer le voile et paraître au grand jour
Que j’aurais dû sous la toile laisser percer quelques signes
Qu’il n’attendait que cela
Qu’il aurait peut-être été troublé, mais qu’alors, il aurait suffit de ne pas trembler
Il aurait suffi de se présenter : « Adam, j’ai besoin de te voir, j’ai besoin de ce temps avec toi, j’ai besoin de tes mots, de ton regard, j’en ai besoin pour ma sérénité. »
Lorsque j’apprendrai que j’aurais pu m’exposer ainsi et qu’il n’aurait sans doute pas ri, sans doute pas fui, comme je risque de regretter de ne pas l’avoir fait !
Tout tremble dans le texte d’Adam et Bérénice. Pièce immobile où trois êtres hallucinés vont passer leur existence à tenter de mettre des mots sur ce qui les construit et les détruit en même temps : la présence de l’autre.
En passant du trivial au sublime, de l’immobilité à la danse, en manipulant le vocabulaire et la syntaxe comme des armes ou des caresses, en confondant la violence des sentiments et la poésie de leur expression, Adam, Bérénice et Maxence jouent.
Vingt-trois scènes comme autant de variations, d’esquisses, d’une sonate, d’un tableau, mille fois recommencés et qui ne seront jamais finis.
Que j’aurais pu d’un geste effacer le voile et paraître au grand jour
Que j’aurais dû sous la toile laisser percer quelques signes
Qu’il n’attendait que cela
Qu’il aurait peut-être été troublé, mais qu’alors, il aurait suffit de ne pas trembler
Il aurait suffi de se présenter : « Adam, j’ai besoin de te voir, j’ai besoin de ce temps avec toi, j’ai besoin de tes mots, de ton regard, j’en ai besoin pour ma sérénité. »
Lorsque j’apprendrai que j’aurais pu m’exposer ainsi et qu’il n’aurait sans doute pas ri, sans doute pas fui, comme je risque de regretter de ne pas l’avoir fait !
Tout tremble dans le texte d’Adam et Bérénice. Pièce immobile où trois êtres hallucinés vont passer leur existence à tenter de mettre des mots sur ce qui les construit et les détruit en même temps : la présence de l’autre.
En passant du trivial au sublime, de l’immobilité à la danse, en manipulant le vocabulaire et la syntaxe comme des armes ou des caresses, en confondant la violence des sentiments et la poésie de leur expression, Adam, Bérénice et Maxence jouent.
Vingt-trois scènes comme autant de variations, d’esquisses, d’une sonate, d’un tableau, mille fois recommencés et qui ne seront jamais finis.