L’expérience poétique de deux étudiants, un garçon et une fille, qui passent à côté de leurs études.

« Beau temps pour une frénésie qui dépose au creux des mains les petites fleurs de troène à respirer et ordonne de se farder de poudre d’écorce à nuitée. Reste à se râper le corps à l’asphalte pour la simple raison qu’il y a quelque chose (plutôt que rien) qui coule de source sans injonction, la mesure par le néant de l’Être, la matière se trouve toujours, qui aurait pu ne pas. Tout à-a fait les mains jointes, à genoux devant le miracle mensuel, par oscillation ne sait toujours s’il va mettre au monde un sourire ou prendre peur, bouche bée – je suis je suis. »