Dans ces mondes et leurs arcanes, il y a Sory, un énarque, qui est à lui seul, une somme de personnages… Il est un et plusieurs à la fois. De Dakar à Bamako via New-York par Paris... Originaire de cette partie traumatisée du Sahel, l’ancien Soudan, le mathématicien hors pair est secoué par un destin fatidique. Il y a ensuite Badou qui est déchiré entre deux mondes complexes : le milieu scolaire en tant qu’instituteur et la jungle politique où il tente de mettre un pied à l’étrier. Mais il y a aussi, et surtout, Goby le conteur de tous ces mondes dans lesquels l’on trouvera le genre dans toutes ses facettes… Le genre est, ici, dominé par une certaine Fary qui aime les mystères des ombres et Yandé, la femme d’affaires qui est, à l’instar de Badou, une férue de la chose politique… Ce sont donc tous ces mondes-là que Goby désire dire tantôt en silence, quelquefois en murmure mais aussi en hurlement… Des mots à l’assaut des maux… Des maux ? Nos cultures et nos traditions ne sont-elles pas, aujourd’hui, ébranlées par les « invasions extérieures ? » Devenues des leviers de développement, et premier vecteur de communication, les TIC favorisent toutes les libertés et même toutes les libéralités...
Arcanes des mondes pluriels est un « pan » de la « Civilisation de l’universel » théorisée par Léopold Sédar Senghor… Dégâts collatéraux ?