Ces cent poèmes sont mes fatales chimères,
L’histoire de ma vie au cours des derniers jours,
Ma passion pour toi, l’amour de mon parcours
Masqué sans se cacher sous leurs desseins primaires.

Le début s’est écrit lorsque tu me sidères
De flèches de bonté, du feu de tes atours :
Pour un premier cadeau, j’ai joint les troubadours
À la fin que mes fleurs deviennent légendaires.

Selon que s’aiguisait ma plume et mon esprit,
Ma faute et ma fureur pour le sort qui te prit
Devenaient impuissance et ses amères larmes.

L’apothéose arrive au bout de mon chemin
Quand la peine suprême extrait sans lendemain
le talent par mon sang pour louanger tes charmes.