Les ecchymoses au printemps
Puis beaucoup de pluie sans rien
Des souvenirs brumeux d’idylle
D’argent prompt en silence sale
Le mur de brique rouge en face
Des silos emplis d’ignominie
Pleins à craquer comme d’hab’.

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Saint Huître est un navigateur solitaire. Il parcourt les étendues désertes jusqu’au lac du vide où il plonge invariablement dans ses mondes intérieurs. La narration des péripéties de ses improbables personnages met en relief les incertitudes et les désirs ressentis à l’épreuve de la société contemporaine. Les litanies et les incantations qui constituent la seconde partie de ce recueil se présentent comme un carnet de ses voyages introspectifs.
Les thématiques abordées sont l’isolement, le rapport à autrui, la recherche d’un but existentiel ou plus précisément un cocktail doux-amer de tout cela. Après la parution de Un très long rire d’agonie (2012) et de Variations au-dessus de l’abîme (2014), l’auteur nous invite de nouveau dans ses réflexions empruntes de cynisme et d’un amour inconditionnel pour l’humanité.