L'ESPIONNE DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE - Pratiques et représentations d'une « masculinisation » de la femme
Disponible
Nombre de pages : 376
Dimensions : 140 mm x 205 mm
Poids : 498 gr
Prix : 25.00 €
Livre broché
EAN : 9782753595538
Distributeur : SODIS
Nombre de pages : 376
Dimensions : 140 mm x 205 mm
Poids : 498 gr
Prix : 25.00 €
Livre broché
EAN : 9782753595538
Distributeur : SODIS
Auteur(s) : Louise Francezon
Editeur(s) : PU RENNES
Collection : Mnémosyne
Date de parution : 18 janvier 2024
Genre(s) : Histoire
Langue(s) du texte : Français
Dans une volonté de « mettre le feu à l'Europe », les services secrets ouvrent leurs rangs aux femmes pendant la Seconde Guerre mondiale. Loin du modèle de l'espionne courtisane et séductrice, ces femmes suivent un entrainement martial rigoureux et effectuent des missions de surveillance dans un cadre clandestin. En s'engageant au plus près des affrontements, ces agentes déstabilisent avec affront les frontières du genre, suscitant tour à tour inquiétudes et fantasmes.
En s'affranchissant des attendues de la féminité, ces femmes constituent une occasion privilégiée pour observer les reconfigurations de genre dans les mondes militaires. Qualifiées de « femmes masculines » – ou de virago – cet ouvrage s'attache à relire l'histoire des espionnes au prisme du masculin pour comprendre les interactions, les résistances ou les réassignations de genre qui se jouent dans leur quotidien et leurs (re)présentations.
En confrontant « égo-documents », sources administratives et culturelles, cet ouvrage s'intéresse donc aux pratiques et aux discours qui fabriquent une figure, celle de la virago, pour écrire une nouvelle histoire des masculinités féminines.
En s'affranchissant des attendues de la féminité, ces femmes constituent une occasion privilégiée pour observer les reconfigurations de genre dans les mondes militaires. Qualifiées de « femmes masculines » – ou de virago – cet ouvrage s'attache à relire l'histoire des espionnes au prisme du masculin pour comprendre les interactions, les résistances ou les réassignations de genre qui se jouent dans leur quotidien et leurs (re)présentations.
En confrontant « égo-documents », sources administratives et culturelles, cet ouvrage s'intéresse donc aux pratiques et aux discours qui fabriquent une figure, celle de la virago, pour écrire une nouvelle histoire des masculinités féminines.