UN CHÊNE EN BROCÉLIANDE
Disponible
Nombre de pages : 208
Dimensions : 150 mm x 210 mm
Poids : 311 gr
Prix : 24.00 €
Livre broché
EAN : 9782368687956
Distributeur : STELLAMARIS
Nombre de pages : 208
Dimensions : 150 mm x 210 mm
Poids : 311 gr
Prix : 24.00 €
Livre broché
EAN : 9782368687956
Distributeur : STELLAMARIS
Auteur(s) : Henri Daucé
Editeur(s) : STELLAMARIS
Date de parution : 23 octobre 2022
Genre(s) : Littérature générale
Langue(s) du texte : Français
— Mais toi, qui es-tu ? demanda Lily.
Il y eut un moment de silence.
— Je suis le souvenir de Merlin, qui vagabonde dans la brume parmi les bouleaux et les genévriers d’Islande, qui hante les lacs froids et les cavernes d’Yr Widdfa ou chemine dans le ciel changeant de Brocéliande. Il est bon parfois que les souvenirs ne meurent pas tout à fait.
— Mais toi, tu es mort alors ?
— Je ne suis ni mort ni vivant, et je n’étais ni homme, ni dieu, ni démon, mais un peu les trois à la fois ; ce fut ma force et ma faiblesse. J’étais le saule et la pervenche et aussi le merle siffleur, le lièvre, le cerf ou la musaraigne. Moi qui étais libre, par amour j’ai choisi la prison, et après avoir maîtrisé tant de pouvoirs je suis plus démuni qu’un nouveau-né. Je ne suis plus que ce nuage gris qui erre dans les souvenirs d’un mort vivant et dans le cerveau d’une enfant.
C’était difficile à comprendre et Lily restait sur sa faim.
— Mais dis-moi, monsieur Merlin, d’où il venait, ton trésor ?
— Tu es bien curieuse, fillette ! Plus tard, peut-être.
Il ajouta dans un soupir :
— C’était un trésor maudit.
Il y eut un moment de silence.
— Je suis le souvenir de Merlin, qui vagabonde dans la brume parmi les bouleaux et les genévriers d’Islande, qui hante les lacs froids et les cavernes d’Yr Widdfa ou chemine dans le ciel changeant de Brocéliande. Il est bon parfois que les souvenirs ne meurent pas tout à fait.
— Mais toi, tu es mort alors ?
— Je ne suis ni mort ni vivant, et je n’étais ni homme, ni dieu, ni démon, mais un peu les trois à la fois ; ce fut ma force et ma faiblesse. J’étais le saule et la pervenche et aussi le merle siffleur, le lièvre, le cerf ou la musaraigne. Moi qui étais libre, par amour j’ai choisi la prison, et après avoir maîtrisé tant de pouvoirs je suis plus démuni qu’un nouveau-né. Je ne suis plus que ce nuage gris qui erre dans les souvenirs d’un mort vivant et dans le cerveau d’une enfant.
C’était difficile à comprendre et Lily restait sur sa faim.
— Mais dis-moi, monsieur Merlin, d’où il venait, ton trésor ?
— Tu es bien curieuse, fillette ! Plus tard, peut-être.
Il ajouta dans un soupir :
— C’était un trésor maudit.