MAILLES À L'ENVERS
Disponible
Nombre de pages : 156
Dimensions : 135 mm x 170 mm
Poids : 150 gr
Prix : 16.00 €
Livre broché
EAN : 9791090424012
Distributeur : AMALIA DISTRIBUTION
Nombre de pages : 156
Dimensions : 135 mm x 170 mm
Poids : 150 gr
Prix : 16.00 €
Livre broché
EAN : 9791090424012
Distributeur : AMALIA DISTRIBUTION
Auteur(s) : Marlène Tissot
Editeur(s) : LUNATIQUE
Date de parution : 2 février 2012
Genre(s) : Littérature générale
Langue(s) du texte : Français
Mailles à l’envers, c’est une histoire à la première personne, celle d’une
gamine qui dévide son enfance à coups de souvenirs oppressants et implacables.
Dès les premiers mots, le lecteur se trouve harponné par des images fortes,
happé dans un monde sordide où se battent et se débattent la mère accro
au sexe et à l’héro et le père violent et alcoolo avec, en toile de fond, des
usines d’engrais chimiques. Sinistre, donc. Mais sans rien de triste non
plus. Ça ne rigole pas beaucoup, certes, mais on est loin du pathos naturaliste
des faits divers à sensation. Et le lecteur, mi-goguenard mi-égrillard,
se repaît des malheurs de « cette fille », trop rêveuse pour être tout à fait
canaille, trop réaliste pour être tout à fait naïve.
Mailles à l’envers, c’est tout à la fois le désarroi de la Petite Sirène que
chaque pas dans le monde des hommes fait souffrir, et l’émerveillement
d’une vie pleine de chaleur perçue dans les dernières allumettes craquées
par la marchande d’Andersen ; un conte moderne, porté par une langue
résolument désinvolte et audacieuse, aux tournures à la violence contenue,
étincelantes de spontanéité.
gamine qui dévide son enfance à coups de souvenirs oppressants et implacables.
Dès les premiers mots, le lecteur se trouve harponné par des images fortes,
happé dans un monde sordide où se battent et se débattent la mère accro
au sexe et à l’héro et le père violent et alcoolo avec, en toile de fond, des
usines d’engrais chimiques. Sinistre, donc. Mais sans rien de triste non
plus. Ça ne rigole pas beaucoup, certes, mais on est loin du pathos naturaliste
des faits divers à sensation. Et le lecteur, mi-goguenard mi-égrillard,
se repaît des malheurs de « cette fille », trop rêveuse pour être tout à fait
canaille, trop réaliste pour être tout à fait naïve.
Mailles à l’envers, c’est tout à la fois le désarroi de la Petite Sirène que
chaque pas dans le monde des hommes fait souffrir, et l’émerveillement
d’une vie pleine de chaleur perçue dans les dernières allumettes craquées
par la marchande d’Andersen ; un conte moderne, porté par une langue
résolument désinvolte et audacieuse, aux tournures à la violence contenue,
étincelantes de spontanéité.