UN PUR HASARD
Disponible
Nombre de pages : 70
Dimensions : 135 mm x 170 mm
Poids : 100 gr
Prix : 8.00 €
Livre broché
EAN : 9791097356118
Distributeur : AMALIA DISTRIBUTION
Nombre de pages : 70
Dimensions : 135 mm x 170 mm
Poids : 100 gr
Prix : 8.00 €
Livre broché
EAN : 9791097356118
Distributeur : AMALIA DISTRIBUTION
Auteur(s) : Thierry Bodin-Hullin
Editeur(s) : LUNATIQUE
Date de parution : 24 avril 2018
Genre(s) : Littérature générale
Langue(s) du texte : Français
Plongée dans le monde fascinant des jeux de stratégie, Un pur hasard
est avant tout l’histoire d’un homme, Paul Hébert, inventeur du jeu de
pions, dont les règles s’inspirent des échecs, de l’Othello, des dames, du
go et de tant d’autres encore. Mais voilà que ce maître absolu régnant sans
partage depuis dix ans sur les 121 cases de son pionnier disparaît, laissant
son plus grand admirateur et aussi ami fidèle — dans l’expectative. C’est
alors qu’il le convoque dans la chambre d’hôtel où il se terre pour lui
exposer les règles du nouveau jeu auquel il s’adonne sans relâche, un jeu
où sa santé mentale est en jeu...
L’argent ? Oui, le jeu lui avait permis d’en gagner beaucoup, mais il ne courait
pas après. Pas plus après la gloire qu’il trouvait indécente. Il m’avait
avoué un jour que le succès le gênait, qu’il trouvait les louanges bien exagérées,
et s’étonnait qu’on puisse célébrer un homme qui avait pour seul mérite
de savoir contrôler un petit espace de 121 cases.
Sa maîtrise du jeu de pions était exceptionnelle. Il en avait été l’inspirateur,
il en était devenu le maître absolu. En dix ans, personne n’était parvenu à le
battre. Mais il ne manquait pas de transmettre sa connaissance et de confier
les moindres subtilités du jeu. Il en avait décrit la complexité, partagé les
analyses, bâti les théories et les méthodes, et avait favorisé son rayonnement.
est avant tout l’histoire d’un homme, Paul Hébert, inventeur du jeu de
pions, dont les règles s’inspirent des échecs, de l’Othello, des dames, du
go et de tant d’autres encore. Mais voilà que ce maître absolu régnant sans
partage depuis dix ans sur les 121 cases de son pionnier disparaît, laissant
son plus grand admirateur et aussi ami fidèle — dans l’expectative. C’est
alors qu’il le convoque dans la chambre d’hôtel où il se terre pour lui
exposer les règles du nouveau jeu auquel il s’adonne sans relâche, un jeu
où sa santé mentale est en jeu...
L’argent ? Oui, le jeu lui avait permis d’en gagner beaucoup, mais il ne courait
pas après. Pas plus après la gloire qu’il trouvait indécente. Il m’avait
avoué un jour que le succès le gênait, qu’il trouvait les louanges bien exagérées,
et s’étonnait qu’on puisse célébrer un homme qui avait pour seul mérite
de savoir contrôler un petit espace de 121 cases.
Sa maîtrise du jeu de pions était exceptionnelle. Il en avait été l’inspirateur,
il en était devenu le maître absolu. En dix ans, personne n’était parvenu à le
battre. Mais il ne manquait pas de transmettre sa connaissance et de confier
les moindres subtilités du jeu. Il en avait décrit la complexité, partagé les
analyses, bâti les théories et les méthodes, et avait favorisé son rayonnement.