« L'ARMÉE DES PARTISANS » DE LA VE RÉPUBLIQUE ? - Les Comités de défense de la République (1968-1978)
Disponible
Dimensions : 155 mm x 240 mm
Poids : 664 gr
Prix : 30.00 €
Livre broché
EAN : 9782753596498
Distributeur : SODIS
Dimensions : 155 mm x 240 mm
Poids : 664 gr
Prix : 30.00 €
Livre broché
EAN : 9782753596498
Distributeur : SODIS
Auteur(s) : Bryan Muller
Editeur(s) : PU RENNES
Collection : Histoire
Date de parution : 26 septembre 2024
Genre(s) : Histoire
Langue(s) du texte : Français
Les événements de Mai 68 provoquent un véritable bouleversement dans la vie politique française. D’abord dépassés, les gaullistes finissent par se ressaisir. En réaction aux événements, une nouvelle organisation voit le jour : les Comités pour la défense de la République (CDR).
Symbole du sursaut gaulliste de mai-juin 1968, ils représentent une tentative originale de modernisation militante de la famille gaulliste. Officiellement apartisans, les CDR recrutent au-delà de leur famille politique : libéraux, nationalistes et centristes forment une puissante minorité en leur sein. Implantés sur l’ensemble du territoire, les CDR se donnent pour mission de mobiliser la « majorité silencieuse » et de prévenir la Ve République de toute menace « marxiste » : les mouvements de gauche et d’extrême gauche sont à leurs yeux un danger pour les institutions.
Convaincu d’être le « bras armé » du régime, ce satellite du parti gaulliste assure plusieurs fonctions : propagande, « gros bras », lobbying, etc. En pleine ascension sous Georges Pompidou, ce discret mouvement s’effondre rapidement au début de la présidence de Valéry Giscard d’Estaing.
Symbole du sursaut gaulliste de mai-juin 1968, ils représentent une tentative originale de modernisation militante de la famille gaulliste. Officiellement apartisans, les CDR recrutent au-delà de leur famille politique : libéraux, nationalistes et centristes forment une puissante minorité en leur sein. Implantés sur l’ensemble du territoire, les CDR se donnent pour mission de mobiliser la « majorité silencieuse » et de prévenir la Ve République de toute menace « marxiste » : les mouvements de gauche et d’extrême gauche sont à leurs yeux un danger pour les institutions.
Convaincu d’être le « bras armé » du régime, ce satellite du parti gaulliste assure plusieurs fonctions : propagande, « gros bras », lobbying, etc. En pleine ascension sous Georges Pompidou, ce discret mouvement s’effondre rapidement au début de la présidence de Valéry Giscard d’Estaing.