BREF SÉJOUR CHEZ LES MORTS
Disponible
Nombre de pages : 32
Dimensions : 135 mm x 170 mm
Poids : 50 gr
Prix : 3.00 €
Livre broché
EAN : 9791090424456
Distributeur : AMALIA DISTRIBUTION
Nombre de pages : 32
Dimensions : 135 mm x 170 mm
Poids : 50 gr
Prix : 3.00 €
Livre broché
EAN : 9791090424456
Distributeur : AMALIA DISTRIBUTION
Auteur(s) : Raymond Penblanc
Editeur(s) : LUNATIQUE
Date de parution : 17 juin 2014
Genre(s) : Littérature générale (3435)
Langue(s) du texte : Français
Une épreuve, un cauchemar. Le corps qui devient pierre.
Aussi impossible à vivre qu’à entendre. L’autre corps, le médical,
n’en veut pas, cette image le dérange, il la repousse.
Fermement. Il préfère « paralysie », évacuant ce que la pierre, pierre de
la croix, pierre tombale, pourrait véhiculer de douteux, d’inquiétant.
Comment dès lors réchapper de l’enfer ? Ni fiction, ni journal, Bref Séjour
chez les morts se présente comme un récit-témoignage se proposant
de rendre compte au plus juste d’une expérience des limites.
Cette nuit-là, sa tension grimpa à 22, le transformant en une barre de métal
chauffée à blanc. Démontée par cette nouvelle attaque, la dragonne appela
à la rescousse deux malabars des étages supérieurs. On expédia le malade sur
une planète où la lumière ne s’éteignait jamais. C’était là qu’on maintenait
en vie les futurs morts, là qu’on les préparait à mourir. La lumière y était
aveuglante, trop vive pour des yeux incapables d’abaisser sur eux leurs
paupières.
On décida de les protéger en lui collant d’office un bandeau noir. Ambiance
assurée, de cave, ou de caveau. Que voit un aveugle ? Ce que voit un mort.
Aussi impossible à vivre qu’à entendre. L’autre corps, le médical,
n’en veut pas, cette image le dérange, il la repousse.
Fermement. Il préfère « paralysie », évacuant ce que la pierre, pierre de
la croix, pierre tombale, pourrait véhiculer de douteux, d’inquiétant.
Comment dès lors réchapper de l’enfer ? Ni fiction, ni journal, Bref Séjour
chez les morts se présente comme un récit-témoignage se proposant
de rendre compte au plus juste d’une expérience des limites.
Cette nuit-là, sa tension grimpa à 22, le transformant en une barre de métal
chauffée à blanc. Démontée par cette nouvelle attaque, la dragonne appela
à la rescousse deux malabars des étages supérieurs. On expédia le malade sur
une planète où la lumière ne s’éteignait jamais. C’était là qu’on maintenait
en vie les futurs morts, là qu’on les préparait à mourir. La lumière y était
aveuglante, trop vive pour des yeux incapables d’abaisser sur eux leurs
paupières.
On décida de les protéger en lui collant d’office un bandeau noir. Ambiance
assurée, de cave, ou de caveau. Que voit un aveugle ? Ce que voit un mort.