FEMMES ET LIBERTINAGE 18 SIECLE
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Dimensions : 155 mm x 210 mm
Poids : 220 gr
Prix : 13.00 €
Livre broché
EAN : 9782868477385
Distributeur : SODIS
Dimensions : 155 mm x 210 mm
Poids : 220 gr
Prix : 13.00 €
Livre broché
EAN : 9782868477385
Distributeur : SODIS
Auteur(s) : PUR
Editeur(s) : PU RENNES
Collection : Interférences
Date de parution : 8 janvier 2004
Genre(s) : Littérature générale
Langue(s) du texte : Français
Le libertinage du XVIIIe siècle, à présent bien connu et objet d'une fascination partagée , possède une face moins visible : son versant féminin, bordé d'ombre.
Sans doute les femmes ont-elles été inévitablement intégrées à ce paysage de la galanterie mais c'est plutôt comme silhouette interchangeables aux traits confus qu'elles s'y installent. Le libertin occupe toute la place, bouchant la vue : prédateur à la Valmont ou à la Lovelace, insatiable séducteur à la Casanova, homme "à bonnes fortunes" ou habitué des lieux de plaisir les plus crapuleux, il se décline sous des figures que la littérature a rendues familières.
Entre les femmes et le libertinage, l'articulation est plus hésitante et "capricieuse" : il faut étudier les pratiques et les représentations pour faire la part des occultations vertueuses et des fabrications fantasmatiques, afin de restituer à ces femmes des Lumières, qu'elles soient de chair ou de papier, une identité à la lois plus affirmée et moins caricaturale. C'est l'objet de cette réflexion collective qui se penche sur un XVIIIe siècle élargi - de saint Simon au premier romantisme - et tente d'explorer le libertinage "du côté des femmes", à partir de la littérature comme des archives ou de la gravure, pour mieux souligner les enjeux et les périls, mais aussi les séductions de cette érotique nouvelle.
Sans doute les femmes ont-elles été inévitablement intégrées à ce paysage de la galanterie mais c'est plutôt comme silhouette interchangeables aux traits confus qu'elles s'y installent. Le libertin occupe toute la place, bouchant la vue : prédateur à la Valmont ou à la Lovelace, insatiable séducteur à la Casanova, homme "à bonnes fortunes" ou habitué des lieux de plaisir les plus crapuleux, il se décline sous des figures que la littérature a rendues familières.
Entre les femmes et le libertinage, l'articulation est plus hésitante et "capricieuse" : il faut étudier les pratiques et les représentations pour faire la part des occultations vertueuses et des fabrications fantasmatiques, afin de restituer à ces femmes des Lumières, qu'elles soient de chair ou de papier, une identité à la lois plus affirmée et moins caricaturale. C'est l'objet de cette réflexion collective qui se penche sur un XVIIIe siècle élargi - de saint Simon au premier romantisme - et tente d'explorer le libertinage "du côté des femmes", à partir de la littérature comme des archives ou de la gravure, pour mieux souligner les enjeux et les périls, mais aussi les séductions de cette érotique nouvelle.