JE SUIS UNE USINE
Disponible
Nombre de pages : 220
Dimensions : 135 mm x 170 mm
Poids : 200 gr
Prix : 20.00 €
Livre broché
EAN : 9791090424746
Distributeur : AMALIA DISTRIBUTION
Nombre de pages : 220
Dimensions : 135 mm x 170 mm
Poids : 200 gr
Prix : 20.00 €
Livre broché
EAN : 9791090424746
Distributeur : AMALIA DISTRIBUTION
Auteur(s) : Yves Le Manach
Editeur(s) : LUNATIQUE
Date de parution : 8 novembre 2016
Genre(s) : Littérature générale (3435)
Langue(s) du texte : Français
Le manuscrit de Je suis une usine est resté plus de quarante ans dans les
papiers d’Yves Le Manach, à tel point qu’il en avait oublié jusque
l’existence.
En 1973, son livre Bye Bye Turbin ! paraissait aux éditions Champ Libre,
composé de notes et de textes écrits à la fin des années soixante, pour certains
sur un coin d’établi, ou dans les chiottes de l’usine Sud Aviation, ou
à l’heure du casse-croûte. Il avait quitté l’usine en 1970 pour s’installer
à Bruxelles, avec sa compagne. C’est durant cette période qu’il a écrit ses
« histoires d’usine », rue du Châtelain...
L’usine évoque abondamment, il est vrai, les violences et les frustrations
trop longtemps contenues par ses « élus », tous les jours, tous les mois,
toute la vie. Suffisamment pour expliquer que certains ne conçoivent
d’autre liberté que l’irréparable. Ni d’autre échappatoire au monstre
concentrationnaire que le monstrueux : « On ne s’étonnera pas si un jour
les rêves nourris au plus secret d’eux-mêmes, rêves de violence, de mort,
de vengeance, d’amour et de totalité, viennent éclater dans la réalité. »,
nous prévient-elle.
papiers d’Yves Le Manach, à tel point qu’il en avait oublié jusque
l’existence.
En 1973, son livre Bye Bye Turbin ! paraissait aux éditions Champ Libre,
composé de notes et de textes écrits à la fin des années soixante, pour certains
sur un coin d’établi, ou dans les chiottes de l’usine Sud Aviation, ou
à l’heure du casse-croûte. Il avait quitté l’usine en 1970 pour s’installer
à Bruxelles, avec sa compagne. C’est durant cette période qu’il a écrit ses
« histoires d’usine », rue du Châtelain...
L’usine évoque abondamment, il est vrai, les violences et les frustrations
trop longtemps contenues par ses « élus », tous les jours, tous les mois,
toute la vie. Suffisamment pour expliquer que certains ne conçoivent
d’autre liberté que l’irréparable. Ni d’autre échappatoire au monstre
concentrationnaire que le monstrueux : « On ne s’étonnera pas si un jour
les rêves nourris au plus secret d’eux-mêmes, rêves de violence, de mort,
de vengeance, d’amour et de totalité, viennent éclater dans la réalité. »,
nous prévient-elle.