VERS L ARMEE NOUVELLE. L ETAT ET LA DEFENSE AU LENDEMAIN DE LA DEFAITE DE 1870
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Dimensions : 155 mm x 240 mm
Poids : 1 gr
Prix : 22.00 €
Livre broché
EAN : 9782753501935
Distributeur : SODIS
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Poids : 1 gr
Prix : 22.00 €
Livre broché
EAN : 9782753501935
Distributeur : SODIS
Auteur(s) : PUR
Editeur(s) : PU RENNES
Collection : Histoire
Date de parution : 23 mars 2006
Genre(s) : Histoire (3377)
Langue(s) du texte : Français
29 juin 1871.
Sur l'hippodrome de Longchamp, la revue des troupes, vaincues par la Prusse mais victorieuses de la Commune, semble promettre à la France humiliée une rapide convalescence. 30 janvier 1879. Le maréchal de Mac Mahon donne sa démission de président de la République parce qu'il refuse de signer le décret remplaçant neuf des dix-huit généraux commandants de corps d'armée. Au cours de ces huit années, la Troisième République, conservatrice encore, suivant le voeu de M.
Thiers, a dessiné les premiers traits d'une armée nationale par le principe de son recrutement et par les liens nouveaux qui l'unissent à la société civile. Longtemps, on a vu dans cette armée un obstacle ou un frein à la consolidation des institutions démocratiques. Ce livre s'attache à montrer qu'il faut réviser cette idée reçue. S'il n'est pas douteux que ses principaux chefs étaient alors monarchistes ou bonapartistes, l'urgence des réformes et la difficulté de les financer leur commandaient à la fois le légalisme et la transaction.
Entre l'armée, l'administration et les élus locaux, souvent républicains déjà dans les plus grandes villes, des besoins et des intérêts réciproques ouvraient la voie du compromis qui devait habituer les uns aux règles démocratiques et les autres à l'utilité d'avoir la force avec soi. Tel est le sens, telles sont aussi les limites de l'apparente unanimité patriotique née dans Paris incendiée comme dans la province éprise d'ordre et de paix.
Sur l'hippodrome de Longchamp, la revue des troupes, vaincues par la Prusse mais victorieuses de la Commune, semble promettre à la France humiliée une rapide convalescence. 30 janvier 1879. Le maréchal de Mac Mahon donne sa démission de président de la République parce qu'il refuse de signer le décret remplaçant neuf des dix-huit généraux commandants de corps d'armée. Au cours de ces huit années, la Troisième République, conservatrice encore, suivant le voeu de M.
Thiers, a dessiné les premiers traits d'une armée nationale par le principe de son recrutement et par les liens nouveaux qui l'unissent à la société civile. Longtemps, on a vu dans cette armée un obstacle ou un frein à la consolidation des institutions démocratiques. Ce livre s'attache à montrer qu'il faut réviser cette idée reçue. S'il n'est pas douteux que ses principaux chefs étaient alors monarchistes ou bonapartistes, l'urgence des réformes et la difficulté de les financer leur commandaient à la fois le légalisme et la transaction.
Entre l'armée, l'administration et les élus locaux, souvent républicains déjà dans les plus grandes villes, des besoins et des intérêts réciproques ouvraient la voie du compromis qui devait habituer les uns aux règles démocratiques et les autres à l'utilité d'avoir la force avec soi. Tel est le sens, telles sont aussi les limites de l'apparente unanimité patriotique née dans Paris incendiée comme dans la province éprise d'ordre et de paix.