MADAME INFANTE À LA COUR DE PARME - Pouvoir féminin, relations familiales et ambitions dynastiques (1748-1760)

Disponible
Nombre de pages : 294
Dimensions : 165 mm x 240 mm
Poids : 509 gr
Prix : 26.00 €
Livre broché
EAN : 9782753597778
Distributeur : SODIS
Nombre de pages : 294
Dimensions : 165 mm x 240 mm
Poids : 509 gr
Prix : 26.00 €
Livre broché
EAN : 9782753597778
Distributeur : SODIS
Auteur(s) : Morgan Peyrat
Editeur(s) : PU RENNES
Collection : Histoire
Date de parution : 13 mars 2025
Genre(s) : Histoire
Langue(s) du texte : Français
Fille aînée de Louis XV, Louise-Élisabeth (1727-1759), dite Madame Infante après son mariage avec Don Philippe, fils cadet de Philippe V d’Espagne, est sans doute l’une des princesses européennes les plus mystérieuses et les moins connues du XVIIIe siècle. Cette femme de tête connaît une destinée particulière en devenant, à l’issue de la guerre de Succession d’Autriche (1740-1748), duchesse de Parme, Plaisance et Guastalla. Cependant, Madame Infante ne voit dans ces États qu’un séjour de transition dans l’attente d’un établissement plus digne de sa naissance. Aussi n’a-t-elle qu’un seul souci, les échanger ou les agrandir. Jamais elle ne se résigne au rang modeste que lui assigne le traité d’Aix-la-Chapelle. Pour autant, elle ne se désintéresse pas des duchés et s’efforce d’y vivre en tentant de recréer la splendeur de la cour de Versailles, tout en cherchant à s’émanciper
de la tutelle espagnole pour mieux défendre ses intérêts. Pour mener à bien sa politique de grandeur, elle cultive sans relâche son réseau de correspondants (ministres, diplomates, maîtresse royale) dont elle espère tirer les plus grands bienfaits. Éprise d’un amour filial, elle conserve aussi des relations très étroites avec sa famille et n’hésite pas à revenir à plusieurs reprises à Versailles pour plaider sa cause. Situé à la charnière de l’histoire des femmes de pouvoir et des relations internationales, l’ ouvrage a pour ambition de dresser le portrait d’une souveraine
en action, omniprésente tant dans la politique parmesane qu’européenne.
de la tutelle espagnole pour mieux défendre ses intérêts. Pour mener à bien sa politique de grandeur, elle cultive sans relâche son réseau de correspondants (ministres, diplomates, maîtresse royale) dont elle espère tirer les plus grands bienfaits. Éprise d’un amour filial, elle conserve aussi des relations très étroites avec sa famille et n’hésite pas à revenir à plusieurs reprises à Versailles pour plaider sa cause. Situé à la charnière de l’histoire des femmes de pouvoir et des relations internationales, l’ ouvrage a pour ambition de dresser le portrait d’une souveraine
en action, omniprésente tant dans la politique parmesane qu’européenne.