OEIL-DE-LYNX
Disponible
Nombre de pages : 24
Dimensions : 135 mm x 170 mm
Poids : 50 gr
Prix : 4.00 €
Livre broché
EAN : 9791090424449
Distributeur : AMALIA DISTRIBUTION
Nombre de pages : 24
Dimensions : 135 mm x 170 mm
Poids : 50 gr
Prix : 4.00 €
Livre broché
EAN : 9791090424449
Distributeur : AMALIA DISTRIBUTION
Auteur(s) : Raymond Penblanc
Editeur(s) : LUNATIQUE
Date de parution : 17 juin 2000
Genre(s) : Littérature générale (3435)
Langue(s) du texte : Français
Par le geste inconscient d’un camarade de classe, Pascal, cinq
ans, perd un oeil. « OEil-de-lynx vient de naître, avec qui il va devoir
s’efforcer de vivre en bonne entente. » Dix ans plus tard,
Pascal cale son oeil valide derrière l’oculaire d’une lunette astronomique.
Les étoiles, c’est sa passion avouée, et Sarah son amour secret. Une histoire
courte qui finit mal, forcément.
Pas d’envolée lyrique, mais un vocabulaire ajusté, tendu avec rigueur, polissant
une oeuvre forte et sensible à la fois.
Il a toujours tenu à garder le stylo, un petit Bic bleu à pointe fine, désormais
rangé dans le tiroir de son bureau. Pas un talisman, loin de là, mais un
témoignage, témoignage cruel qu’il lui arrive aujourd’hui encore d’interroger.
Non pour essayer de comprendre. Il n’y a rien à comprendre. Un stylo
n’est pas un objet bizarre, un outil compliqué, ça n’est pas non plus un poignard,
ou un pistolet. Bien sûr, on peut s’en servir comme d’une sarbacane,
et souffler de petites billes qui peuvent faire très mal dès lors qu’elles viennent
cingler le visage ou le cou. Franck, le garçon assis devant lui dans la classe,
âgé de cinq ans comme lui, n’a pas agi ainsi. Il s’est contenté de se retourner
sur sa chaise et de lui enfoncer la pointe de son stylo dans l’oeil.
ans, perd un oeil. « OEil-de-lynx vient de naître, avec qui il va devoir
s’efforcer de vivre en bonne entente. » Dix ans plus tard,
Pascal cale son oeil valide derrière l’oculaire d’une lunette astronomique.
Les étoiles, c’est sa passion avouée, et Sarah son amour secret. Une histoire
courte qui finit mal, forcément.
Pas d’envolée lyrique, mais un vocabulaire ajusté, tendu avec rigueur, polissant
une oeuvre forte et sensible à la fois.
Il a toujours tenu à garder le stylo, un petit Bic bleu à pointe fine, désormais
rangé dans le tiroir de son bureau. Pas un talisman, loin de là, mais un
témoignage, témoignage cruel qu’il lui arrive aujourd’hui encore d’interroger.
Non pour essayer de comprendre. Il n’y a rien à comprendre. Un stylo
n’est pas un objet bizarre, un outil compliqué, ça n’est pas non plus un poignard,
ou un pistolet. Bien sûr, on peut s’en servir comme d’une sarbacane,
et souffler de petites billes qui peuvent faire très mal dès lors qu’elles viennent
cingler le visage ou le cou. Franck, le garçon assis devant lui dans la classe,
âgé de cinq ans comme lui, n’a pas agi ainsi. Il s’est contenté de se retourner
sur sa chaise et de lui enfoncer la pointe de son stylo dans l’oeil.