UNE NUIT POUR MON ONCLE
Disponible
Nombre de pages : 40
Dimensions : 135 mm x 170 mm
Poids : 50 gr
Prix : 5.00 €
Livre broché
EAN : 9791090424579
Distributeur : AMALIA DISTRIBUTION
Nombre de pages : 40
Dimensions : 135 mm x 170 mm
Poids : 50 gr
Prix : 5.00 €
Livre broché
EAN : 9791090424579
Distributeur : AMALIA DISTRIBUTION
Auteur(s) : Benjamin Taïeb
Editeur(s) : LUNATIQUE
Date de parution : 30 novembre 2005
Genre(s) : Littérature générale (3435)
Langue(s) du texte : Français
Une nuit, une nuit à écrire. Une nuit à hoqueter de chagrin, une nuit à
bégayer de trop d’émotion. Les souvenirs se bousculent, s’emmêlent, les
mots affluent, se répètent, s’entrechoquent : « je veux crier c’est un cri que
je lance un cri sourd un cri quand même un cri étouffé ça reste un cri oui un
cri de douleur pourquoi écrire je me demande ce besoin irascible irrépressible
d’écrire ce besoin mégalomaniaque d’écrire pourquoi pour qui ? » Question
universelle à tous ceux qui écrivent. Pas de réponse donnée ici, mais un
flot tempétueux, impétueux, qui emporte le lecteur jusqu’au bout de la
nuit.
Bien habillé toujours impeccable ton béret tes cols en V je me souviens bien
tes pantalons droits et tes chemises boutonnées jusqu’au col oui ça me revient
ta passion des chevaux aussi t’aimais les courses un jour je me souviens un
jour en écrivant ça me revient un jour tu m’as demandé des numéros au
hasard tu les as joués des semaines des mois des années tu m’as demandé des
numéros au hasard aucune chance qu’ils tombent tu le savais impossible un
mauvais cheval ne sort pas le hasard très peu dans les courses c’est pas le loto
mais tu voulais oui tu voulais jouer les numéros de ton neveu
bégayer de trop d’émotion. Les souvenirs se bousculent, s’emmêlent, les
mots affluent, se répètent, s’entrechoquent : « je veux crier c’est un cri que
je lance un cri sourd un cri quand même un cri étouffé ça reste un cri oui un
cri de douleur pourquoi écrire je me demande ce besoin irascible irrépressible
d’écrire ce besoin mégalomaniaque d’écrire pourquoi pour qui ? » Question
universelle à tous ceux qui écrivent. Pas de réponse donnée ici, mais un
flot tempétueux, impétueux, qui emporte le lecteur jusqu’au bout de la
nuit.
Bien habillé toujours impeccable ton béret tes cols en V je me souviens bien
tes pantalons droits et tes chemises boutonnées jusqu’au col oui ça me revient
ta passion des chevaux aussi t’aimais les courses un jour je me souviens un
jour en écrivant ça me revient un jour tu m’as demandé des numéros au
hasard tu les as joués des semaines des mois des années tu m’as demandé des
numéros au hasard aucune chance qu’ils tombent tu le savais impossible un
mauvais cheval ne sort pas le hasard très peu dans les courses c’est pas le loto
mais tu voulais oui tu voulais jouer les numéros de ton neveu