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Au cœur du XXe siècle, avant son déclin, Trélazé se définissait comme la capitale mondiale de l’ardoise. Il faut dire qu’à l’époque, l’ardoise produite dans les mines du Maine-et-Loire et du sud de la Mayenne était de très haute qualité. Et pour cause, il existait un savoir-faire ancestral. L’ardoise est exploitée dans l’Ouest de la France depuis le Moyen Âge. A cette époque, l’extraction se fait à ciel ouvert. Dans la région l’ardoise sert à la construction de murs (notamment les épaisses tours du château d’Angers) mais également de couverture. On la retrouve sur les toits du château de Versailles pour ne prendre que le plus prestigieux exemple ou sur les toits de l’ensemble de nos maisons. La première partie de l’ouvrage retrace toute cette histoire s’étalant du Moyen Âge à la Seconde Guerre mondiale en s’attardant sur le XIXe siècle et l’industrialisation de la mine. La seconde partie de l’ouvrage est un recueil de témoignages de mineurs qui sont descendus dans les mines de Trélazé, la Pouëze, Renazé, Combrée, Misengrain, Bel-Air des années 1940 à 2014, date de la fermeture de l’ultime mine. Dans ces entretiens, les mineurs se livrent à cœur ouvert, racontent leur vie de mineur, nous faisant part de leurs souvenirs heureux et d’autres plus dramatiques : ils évoquent la fraternité, les luttes sociales mais aussi les accidents.