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Biographie

Gérard Le Goff est né en 1953, à Toulon. Son père est militaire de carrière dans la marine nationale. Sa mère élève ses quatre enfants. A l’occasion de la retraite du père, la famille quitte le sud de la France et s’installe à Dinard, d’où lui est originaire. Le grand-père était terre-neuva.
Après avoir obtenu le Baccalauréat en 1969, alors élève au lycée Jacques Cartier à Saint Malo, Gérard Le Goff effectue ses études à l’Université de Haute Bretagne à Rennes, dans la section lettres modernes. De 1969 à 1971, il prépare et obtient le D.U.E.L. Victime d’un grave accident de la route en mai 1971, il ne peut reprendre sa formation qu’en 1973. Il décroche la licence de lettres modernes, la même année, en suivant les cours du C.N.E.D., ne pouvant se déplacer, puis la maîtrise, en 1974, de retour à l’université.
Souhaitant se diriger vers le métier d’enseignant, Gérard Le Goff travaille en qualité de maître-auxiliaire et donne des cours de Français et d’Histoire et géographie dans plusieurs collèges d’Ille et Vilaine. S’apercevant que cette activité ne lui convient pas, il entame une formation accélérée d’un an à la Faculté de droit à Rennes en 1979. Il est reçu à deux titres d’état : le concours d’attaché d’administration scolaire et universitaire et le concours d’entrée à l’Institut régional d’administration de Nantes.
Préférant la vie active, il obtient son premier poste de titulaire dans l’académie de Caen, où il assure la gestion et la comptabilité d’un lycée et de deux collèges. Bénéficiant d’une mesure pour rapprochement de conjoint, bien qu’il ne soit pas marié officiellement, il retourne à Rennes en 1981. Durant cinq années, il dirige le Bureau des sujets du service des examens du Rectorat de l’académie de Rennes. Dans le même temps, il se marie et devient père d’une petite Julie (née en 1984). Puis, il retrouve la gestion et la comptabilité de deux collèges, dont l’un situé dans une zone sensible de la ville de Rennes. Il revient au rectorat en 2001, où il est nommé adjoint à la Déléguée académique à la formation des personnels. Quatre ans plus tard, on lui propose un emploi de conseiller en formation continue, poste qu’il conserve jusqu’à sa retraite en 2014.
Gérard Le Goff écrit depuis toujours. Il n’a pas conservé ses tous premiers essais. Quoiqu’il en soit, parvenu à l’âge de la retraite, il se voit tout de même en possession d’un grand nombre de dossiers regorgeant de feuillets. Il entreprend de se plonger dans ces archives : manuscrits (sédiments d’avant la révolution informatique), tapuscrits (ahanés sur une machine à écrire vintage), synopsis, plus diverses autres élucubrations plus ou moins inachevés. Un salutaire travail d’élagage lui a permis de proposer des textes à peu près cohérents à qui voulait bien s’en emparer. S’en est également suivie une reprise salutaire de l’activité d’écriture : romans, nouvelles et toujours de la poésie.
Ce n’est qu’en 2017 qu’il commence à envoyer quelques écrits dans la nature. La première personne à lui faire écho a été Sébastien Robert, jeune enseignant, fondateur de la revue de poésie : Haies Vives. Gérard Le Goff publie donc ses tout premiers vers dans le numéro de septembre 2017 de ladite revue. S’en suivirent des apparitions dans le périodique : Festival permanent des mots (F.P.M.), en mars et septembre 2018, et des contributions régulières dans la publication en ligne : Le capital des mots d’Eric Dubois, aujourd’hui fermée.
Les deux rencontres essentielles à ses yeux depuis ces débuts prometteurs furent celle de Michel Cosem et de Patrice Breno. Le premier, auteur reconnu, revuiste depuis 1960, lui a fait confiance en acceptant de publier chez lui, aux éditions Encres Vives, plusieurs de ses plaquettes. Le deuxième, écrivain et éditorialiste belge, lui fait découvrir sa revue, à la belle renommée : Traversées. Gérard Le Goff lui propose le manuscrit d’un recueil en espérant voir retenus quelques extraits pour un prochain numéro. Il découvre, avec surprise, que c’est l’ensemble du recueil qui va faire l’objet d’une parution aux éditions Traversées. Cela le touche d’autant plus qu’il s’agit d’une collection de textes très anciens, ceux qui ont été sauvés in extremis après remaniement.
Depuis, d’autres manuscrits ont trouvé preneur.
Il travaille en parallèle la peinture et le dessin au sein d’une association, encadré par une artiste professionnelle. Une exposition — « Miroirs sans tain » — s’est tenue à la médiathèque de Saint-Erblon en mars 2019.


Bibliographie :

Cahier de songes - Editions Encres Vives, Colomiers, France, ISBN 2-8550 / ISSN 1625-8630, septembre 2018.
De l’inachèvement des jours - Editions Encres Vives, Colomiers, France, ISBN 2-8550 / ISSN 1625-8630, octobre 2018.
L’arrière-pays n’existe pas - Editions Encres Vives, Colomiers, France, ISBN 2-8550 / ISSN 0013-7103, décembre 2018.
Intermède vénitien - Editions Encres Vives, Colomiers, France, ISBN 2-8550 / ISSN 1281-4741, février 2019.
Passants - Editions Encres Vives, Colomiers, France, ISBN 2-8550 / ISSN 1625-8630, avril 2019.
Le reste du peu - Editions Encres Vives, Colomiers, France, ISBN 2-8550 / ISSN 1625-8630, juin 2019.
Argam - Editions Chloé des Lys, Barry, Belgique, ISBN 978-2-39018-103-3, novembre 2019.
La note verte - Editions Encres Vives, Colomiers, France, ISBN 2-8550 / ISSN 1281-4741, décembre 2019.
Simples suivi de Par quatre chemins - Editions Encres Vives, Colomiers, France, ISBN 2-8550 / ISSN 1625-8630, décembre 2019.
Arsenal des eaux - Editions Encres Vives, Colomiers, France, ISBN 2-8550 / ISSN 0013-7103, janvier 2020.
L’orée du monde - Editions Traversées, Virton, Belgique, ISBN 978-2-9601658-7-6, janvier 2020.
Trajectoires tronquées - Editions Stellamaris, Brest, France, ISBN 978-2-36868-635-5, mai 2020.
L’élégance de l’oubli - Editions Encres Vives, Colomiers, France, ISBN 2-8550 / ISSN 1625-9630, novembre 2020.