DESBRUSSES LOUISE
Activité(s)
Ecrivain
Domaine(s)
Poésie
Biographie
Louise Desbrusses est écrivaine, vidéaste, artiste de performance. En 2006, elle publie son premier roman, L’argent, l’urgence chez P.O.L. L’année suivante Couronnes Boucliers Armures (P.O.L reçoit la mention spéciale du Prix Wepler Fondation-La-Poste. Suivent une pièce pour France Culture, Toute tentative d’autoBiographie serait vaine est diffusée en 2008 et publiée en 2009 (Lansman éditeur, Bruxelles) et des poésies et autres textes courts, ainsi que trois essais écrits à l’invitation de la revue Inculte (2009-2010). Intitulés du corps (&) de l’écrit, ils interrogent l’invisible performance physique de l’écrivain dont le texte est la trace et conduisent l’auteure vers des performances d’une nature plus visible, plus audible : quand le corps, la voix de l’écrivain lui-même font partie intégrante du texte au point que les séparer devienne difficile. Après Réel est Dieu (2010), à la Galerie des Filles du Calvaire (Paris), c’est la série des lectures improvisées du Cœur rectifié en trio avec Ralf Haarmann et Christiane Hommelsheim à Berlin où elle vit de 2007 à 2011 puis Bruxelles (2012). La rencontre avec la danse est inévitable, en 2012, à l’invitation du Festival Concordan(s)es, Louise Desbrusses adapte et danse I think not, solo qui lui est transmis par la chorégraphe expérimentale américaine Deborah Hay, une des fondatrices du Judson Dance Theater. Ce solo lui inspire Le corps est-il soluble dans l’écrit ? conférence dansée, dont elle écrit le texte et la chorégraphie qu’elle interprète pour le Cabaret de curiosités du phénix-scène nationale de Valenciennes. Elle est ensuite invitée à le donner à de nombreuses reprises dans des festivals littéraires, centres d’art contemporain, CCN, etc. jusqu’en 2018, année de sa parution (en livre & DVD sous le même titre) chez Principe d’Incertitude. Parallèlement, elle se forme auprès de la chorégraphe Anna Halprin, à l’Institut Tamalpa (Californie) dont elle est désormais professeure associée. Fin 2019, Louise Desbrusses crée In extenso, (poésie, vidéo, danse) avec le contrebassiste Louis-Michel Marion à Dunkerque, une création dont le vidéo-poème, (40 mn) sélectionné par les Transphotographiques (2021) et diffusé en continu pendant plusieurs mois à Lille. Dans la suite de ce premier projet plurimédia, Louise Desbrusses a écrit et performé le texte des dé-fileuses (automne2021), celui d’État de Siège qui a fait l’objet d’une installation visuelle et sonore à la V.R.A.C de Millau (hiver 2021-22) et à l’université de Valenciennes (printemps 2023) et créé Aquarienne, conférence-performée, (première à l’Espace culture de l’Université de Lille en mai 2022). Aujourd’hui, l’autrice poursuit sa recherche dans le domaine de la littérature hors les livres, tout en développant des projets d’écriture de longue haleine, destiné à vivre sur le papier.
Romans
Couronnes boucliers armures, P.O.L 2007 (Mention spéciale Prix Wepler Fondation La Poste).
L’argent, l’urgence, P.O.L, 2006.
Fictions radiophoniques
Toute tentative d’autoBiographie serait vaine, commande de France Culture pour « Perspectives contemporaines » (Réal. Marguerite Gateau) & Lansman Éditeur (2009).
L’Argent, l’urgence, adapté par l’auteure pour « Perspectives contemporaines », France Culture, (Réal. : M. Gateau. Diff. 2007).
Quelques poèmes, fictions & autres textes courts
Passer au travers, inédit, publié par la revue MUSCLE #35 (avril 2022) Exercice de pouvoir, Anthologie des Voix de la Méditerranée, 17è festival de poésie de Lodève (juillet 2014) Ici là, Le paresseux, n°30, octobre 2013 in extenso, Momento Nudo, éd. L’arbre à paroles, Belgique et Vis à Vie #3 Bruxelles (2012) Toi vie tais-toi, revue "J’aime beaucoup ce que vous faites", 2011 "Exercice de pouvoir", "mon moulin", "auxilières", "Limerick", "ce qu’ils savent", "réèl est parti", "mon nom", "et trancher", atelier de P.O.L (2011) Ni fait ni, Cacophonie (Belgique) 2011 Ah! n° 11. Femmes, je vous aime, Collectif, revue Ah ! (2010) • Lilith Reloaded, paru dans Overwriting, collectif de littérature contemporaine, coédition 5c/Brugger, mars 2010 Soliloque, TINA, n° 4, été 2009 Si petit le pas si, parue dans Décapage, n° 37, 2009 et trancher, 100 portraits pour 100 papiers, collectif, 2009 16 nouvelles 1998-2007 : Dix ans du prix Wepler-Fondation La Poste, (collectif) Éd. Thierry Magnier, 2008 Les idées sales, Décapage, n° 33, 2008.
textes pour la scène
Aquarienne, conférence performée, texte, vidéo, performance, chant : Louise Desbrusses. Créé en mai 2022 à l’université de Lille.
État de siège, textes, performance et l’installation sonore, Vitrine Régionale d’Art Contemporain, Millau (novembre 2021-février 2022), Bibliothèque universitaire du Mont-Houy, Valenciennes (février-mars 2023)
Les dé-fileuses, performance, vidéo, texte : Louise Desbrusses, photographies : Isis Olivier (automne 2021, Filature du Mazel - Filature du Pont de Fer). Ce projet a bénéficié d’une bourse d’écriture d’Occitanie Livre et Lecture.
In extenso, né de la rencontre entre un poème de l’autrice, une litanie, un chant, une robe trouvée, un môle délaissé, quelques herbes sauvages. Vidéo, voix, chorégraphie et performance, Louise Desbrusses. Contrebasse, Louis-Michel Marion. Durée : 40 minutes. Réalisé pendant une résidence à Fructôse, avec le soutien de la Région Hauts-de-France. Vidéo en sélection officielle des Transphotographiques de Lille 2021.
Soliloque, lecture-concert, avec Christiane Hommelsheim improvisatrice vocale et instrumentiste, Festival MidiMinuit Poésie, 2018.
Le corps est-il soluble dans l’écrit ? conférence dansée. Conception, texte et performance chorégraphique, Louise Desbrusses. Création 6 fév. 2013, espace Pasolini dans le cadre du cabaret de curiosité - Phénix scène nationale de Valenciennes. Dansée notamment au Centre artistique international Roy Hart (Thoiras juin 2013), Voix de la Méditerranée, Lodève (juil. 2014), TNBA pour l’Escale du Livre (11 avril 2015), la MAGP, centre d’art, Cajarc (7 juin 2015). L’espace de l’art concret, Mouans-Sartoux (oct. 2015), la maison rouge, Paris (oct. 2015), Viadanse - CCN de Bourgogne Franche-Comté à Belfort (nov. 2017), au Théâtre de la Vignette, Université Paul Valéry Montpellier (janv.2018), Festival Midi-Minuit Poésie - Nantes (oct. 2018), Université de Valenciennes, journées d’étude autour du langage (fév. 2023).
L’imaginaire sorcière, conférence-performance à la médiathèque de Privas (mars 2016). A partir de la chasse aux sorcières (XV-XVIIe) une méditation performée sur la question : quel imaginaire fabrique quelle réalité ? quel imaginaire la défait ?
Le cœur rectifié, poèmes, avec le duo Haarmann & Hommelsheim (musique improvisée) Bruxelles et Berlin 2010-2012.
Réel est Dieu, Galerie des filles du calvaire, dans le cadre de l’exposition "Le réel, nouvel opium", 20 fév. 2010, paru dans le catalogue de l’exposition.
Essais et essais littéraires
Dépayser, dépay(sag)er, dans PaySAGEs-ecostudies/ecostories, collectif, à paraitre.
Pas "faire faire" : « Artiste, autrice, je suis invitée parfois à, à… appelons cela : intervenir, dans des écoles, dans des médiathèques, des collèges, des prisons, etc. A chaque fois on me demande : qu’allez-vous leur faire faire ? La réponse est : rien. Je ne fais rien faire à personne. Ce qui se passe est d’une autre nature. » Revue du Printemps culturel, 2021
Parutions régulières sur le site MyOwnDocumenta, objet virtuel non identifié.
Dialogue avec Louise Desbrusses autour de la ponctuation comme trace du corps qui écrit, S. Bikialo, Littératures, Presses universitaires du midi, 2015
Le lieu de l’écrit, dans La poésie est-elle le cœur de la littérature ? Ed Lanceur, 2015
La partition chorégraphique, un genre littéraire ? ainsi que Du corps (dans) de l’écrit, dans Concordan(s)e #3, L’œil d’or, mémoires et miroirs, 2014
Les innommables et Comptes de faits, TINA, n° 8 août 2011, intitulé Gender Surprise et dirigé collectivement par Émilie Noteris, Vanessa Place et Louise Desbrusses.
Du corps (&) de l’écrit # 1, 2 et # 3, Inculte, n° 18, 19 & 20, 2009-2010
Entretien av. JC Massera dans « It’s too late to say littérature », Revue Ah !, 2010
Une entaille dans la grande fiction, Les Devenirs du roman, Ed. Naïve-Inculte, 2007