LE TYMBRE ÉGYPTIEN
Disponible
Nombre de pages : 64
Dimensions : 141 mm x 215 mm
Poids : 185 gr
Prix : 15.00 €
Livre broché
EAN : 9782917504215
Distributeur : BELLES LETTRES - BLDD S.A.S.
Nombre de pages : 64
Dimensions : 141 mm x 215 mm
Poids : 185 gr
Prix : 15.00 €
Livre broché
EAN : 9782917504215
Distributeur : BELLES LETTRES - BLDD S.A.S.
Auteur(s) : Ossip Mandelstam
Editeur(s) : BARQUE
Date de parution : 5 avril 2017
Genre(s) : Littérature générale
Langue(s) du texte : Français
C'est entre 1927 et 1928 que Mandelstam rédigea "Le timbre égyptien", dans une apparente incertaine direction. C'est aussi entre deux dates, deux révolutions, entre février et octobre 1917, que Mandelstam campe son personnage, alias Parnok, faisant se culbuter les temps, à Saint-Pétersbourg.
Cette prose inventive, radicale et libre, s'inscrirait dans les pas de « La fin du roman », article paru en 1922 dans De la poésie, où davantage qu'un éclatement, Mandelstam parle de « la ruine sans merci de la biographie », soit la ruine de la continuité, ou pour le dire autrement de l'ordre du développement (y compris historique).
« Passant d’un point de vue à l’autre, de la troisième à la première personne, avec ses ellipses, incises, digressions, "Le Timbre égyptien" est un incroyable fondu-enchaîné, une technique narrative faite de décrochés, de glissades acrobatiques. » (Extrait de la postface.)
Événements politiques, allusions littéraires, sens inouï de la comparaison, éclats de musique, souvenirs, « mémoire étonnée », composent ce texte-palimpseste dont le principe réinventé est, non sans ironie, évoqué par cette ouverture : « Je n’aime pas les manuscrits en rouleaux. Certains sont lourds, graissés par le temps, comme la trompette de l’archange. »
Cette prose inventive, radicale et libre, s'inscrirait dans les pas de « La fin du roman », article paru en 1922 dans De la poésie, où davantage qu'un éclatement, Mandelstam parle de « la ruine sans merci de la biographie », soit la ruine de la continuité, ou pour le dire autrement de l'ordre du développement (y compris historique).
« Passant d’un point de vue à l’autre, de la troisième à la première personne, avec ses ellipses, incises, digressions, "Le Timbre égyptien" est un incroyable fondu-enchaîné, une technique narrative faite de décrochés, de glissades acrobatiques. » (Extrait de la postface.)
Événements politiques, allusions littéraires, sens inouï de la comparaison, éclats de musique, souvenirs, « mémoire étonnée », composent ce texte-palimpseste dont le principe réinventé est, non sans ironie, évoqué par cette ouverture : « Je n’aime pas les manuscrits en rouleaux. Certains sont lourds, graissés par le temps, comme la trompette de l’archange. »