JOURNAL D'UN FOETUS
Disponible
Nombre de pages : 52
Dimensions : 135 mm x 170 mm
Poids : 50 gr
Prix : 6.00 €
Livre broché
EAN : 9791090424401
Distributeur : AMALIA DISTRIBUTION
Nombre de pages : 52
Dimensions : 135 mm x 170 mm
Poids : 50 gr
Prix : 6.00 €
Livre broché
EAN : 9791090424401
Distributeur : AMALIA DISTRIBUTION
Auteur(s) : Benjamin Taïeb
Editeur(s) : LUNATIQUE
Date de parution : 17 juin 2014
Genre(s) : Littérature générale (3435)
Langue(s) du texte : Français
Le point de départ de Journal d’un foetus ressemble à un nombril. Seul
dans son placenta, sans même un jumeau à qui parler, un foetus soliloque
dans un semblant de dialogue avec sa mère. Rien ne lui échappe, tout
y passe. Et voilà bien un foetus qui a la dent dure ! C’est même avec un
appétit féroce qu’il croque le portrait de la famille accomplie, cependant
loin d’être parfaite — ah ! les grands-parents — confite dans ses idéaux
socio-économiques et pétrie de valeurs culturelles bien comme il faut.
Le foetus maronne, fulmine, maugrée, il regimbe et martèle de ses petits
poings rageurs le ventre de sa mère, extatique à le sentir bouger avec tant
de vigueur.
Journal d’un foetus ne laisse aucun répit à nos zygomatiques, stimulés par
un flot ininterrompu de rosseries dont nous ne pouvons, lecteurs conquis,
qu’admettre la justesse — en évitant toutefois de nous y reconnaître. Mais
notre plaisir de lecteur ne s’arrête pas là. Tandis que le voile enfin se lève
sur les tourments légitimes d’un foetus, c’est une écriture qui se révèle,
pénétrante, piquante, et surtout fringante.
Benjamin Taïeb s’amuse à bousculer les convenances, tant dans le fond
que dans la forme, pour donner naissance à une oeuvre réjouissante au
caractère bien trempé.
dans son placenta, sans même un jumeau à qui parler, un foetus soliloque
dans un semblant de dialogue avec sa mère. Rien ne lui échappe, tout
y passe. Et voilà bien un foetus qui a la dent dure ! C’est même avec un
appétit féroce qu’il croque le portrait de la famille accomplie, cependant
loin d’être parfaite — ah ! les grands-parents — confite dans ses idéaux
socio-économiques et pétrie de valeurs culturelles bien comme il faut.
Le foetus maronne, fulmine, maugrée, il regimbe et martèle de ses petits
poings rageurs le ventre de sa mère, extatique à le sentir bouger avec tant
de vigueur.
Journal d’un foetus ne laisse aucun répit à nos zygomatiques, stimulés par
un flot ininterrompu de rosseries dont nous ne pouvons, lecteurs conquis,
qu’admettre la justesse — en évitant toutefois de nous y reconnaître. Mais
notre plaisir de lecteur ne s’arrête pas là. Tandis que le voile enfin se lève
sur les tourments légitimes d’un foetus, c’est une écriture qui se révèle,
pénétrante, piquante, et surtout fringante.
Benjamin Taïeb s’amuse à bousculer les convenances, tant dans le fond
que dans la forme, pour donner naissance à une oeuvre réjouissante au
caractère bien trempé.