L'APPARITION
Arrêt définitif de commercialisation
Nombre de pages : 136
Dimensions : 135 mm x 170 mm
Poids : 150 gr
Prix : 14.00 €
Livre broché
EAN : 9791090424630
Distributeur : AMALIA DISTRIBUTION
Nombre de pages : 136
Dimensions : 135 mm x 170 mm
Poids : 150 gr
Prix : 14.00 €
Livre broché
EAN : 9791090424630
Distributeur : AMALIA DISTRIBUTION
Auteur(s) : Perrine Le Querrec
Editeur(s) : LUNATIQUE
Date de parution : 8 mars 2016
Genre(s) : Littérature générale
Langue(s) du texte : Français
Un village depuis toujours isolé. Trois enfants soudain confrontées à
des apparitions. Un phénomène qui bouleverse aussi bien le village,
jusqu’alors totalement ignoré du reste du monde, que les enfants ellesmêmes
: corps à la renverse, marches extatiques, chutes, visions, nouveau
langage. Comment l’écrire, quel vocabulaire inventer ?
Par l’entremise de L’Apparition, Perrine Le Querrec façonne la
langue, pétrit, dévoile, construit un mythe, s’adresse au monde d’aujourd’hui,
révèle la violence latente en toute société.
Ce jour-là un nuage d’ébène monta des profondeurs du ciel, répandit ses
ténèbres. On aurait pu croire que tout ce qui se mouvait sur terre allait périr,
les oiseaux, le bétail, tout ce qui court vole creuse et tous les hommes. Tout ce
qui a respiration, souffle de vie dans ses narines. Les dieux rampent le long
des murs comme des bêtes. Ce qui n’est pas solidement accroché à l’éternité
disparaît. Soleil noir, les eaux sont pleines de griffes, elles soulèvent le village,
le broient entre leurs muscles liquides. En quelques secondes la tempête
arrache les piliers du monde.
des apparitions. Un phénomène qui bouleverse aussi bien le village,
jusqu’alors totalement ignoré du reste du monde, que les enfants ellesmêmes
: corps à la renverse, marches extatiques, chutes, visions, nouveau
langage. Comment l’écrire, quel vocabulaire inventer ?
Par l’entremise de L’Apparition, Perrine Le Querrec façonne la
langue, pétrit, dévoile, construit un mythe, s’adresse au monde d’aujourd’hui,
révèle la violence latente en toute société.
Ce jour-là un nuage d’ébène monta des profondeurs du ciel, répandit ses
ténèbres. On aurait pu croire que tout ce qui se mouvait sur terre allait périr,
les oiseaux, le bétail, tout ce qui court vole creuse et tous les hommes. Tout ce
qui a respiration, souffle de vie dans ses narines. Les dieux rampent le long
des murs comme des bêtes. Ce qui n’est pas solidement accroché à l’éternité
disparaît. Soleil noir, les eaux sont pleines de griffes, elles soulèvent le village,
le broient entre leurs muscles liquides. En quelques secondes la tempête
arrache les piliers du monde.